LES TEMPS MASQUES

À DÉFAUT DE DÉVOILER VOS SOURIRES, GARDEZ LE CONTACT VISUEL

C'est pour rendre plus supportable cette période si particulière, que j'ai décidé de regarder en face ce que nous sommes devenus. Le port du masque s'impose en ce début d'automne 2020.

 

Au risque de nous enfermer encore plus dans notre individualité, de nous couper des sourires que nous avions

peut-être l'occasion de croiser et qui pouvaient nous faire espérer en une humanité malgré tout présente.

 

Un été brûlé par les questions, que faire, où aller, comment ...

 

Le secret espoir que la deuxième vague ne soit qu'un mirage, mais non !

 

La voici, sans même réaliser vraiment, nous nous retrouvons à nouveau à la merci de décisions dictées par divers facteurs qui nous dépassent.

 

Je décide alors de faire face à ces masques, de les croiser, de les attendre et finir pas les trouver accessibles. Oui, ils sont là parmi nous, je vais donc essayer de garder au mieux un souvenir de leur présence, oui un souvenir, car le secret espoir de leur disparition est bien présent.

 

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Paul Grant

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CIRCUS KNIE

En 2019 le Cirque National Suisse fêtera ses 100 ans sous sa forme actuelle

Circus Knie 2018 Lausanne

Une édition 2018 pleine de surprises.

Circus Knie 2018 Lausanne
Circus Knie 2018 Lausanne

Acrobatie avec l'Anglaise Laura Miller qui vole sur son cerceau entre air et eau, contorsionniste ou jonglage, le fameux "FORMIDABLE!" en vogue n'est pas un vain mot.

Circus Knie 2018 Lausanne Laura Miller
Circus Knie 2018 Lausanne Laura Miller

La force du cirque reste ses grands classiques.

Crédit photos Gennaro Scotti

Circus Knie 2018 Lausanne
Circus Knie 2018 Lausanne

Circus Knie 2018 Lausanne
Circus Knie 2018 Lausanne
Circus Knie 2018 Lausanne

"Marie-Thérèse Porchet ? Mais non ! Marie-Thérèse Poppins !"

Circus Knie 2018 Lausanne
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UN ITALIEN A PARIS

UN ITALIEN A PARIS

 

Genève, le 21 mars 2018 20h00, Salle de l'Alhambra.

 

En entrant dans cette salle, on y respire comme un air de Paris. Les projections sur l'arrière-scène nous confirment ce sentiment.

 

Au milieu de la scène, un micro et un haut de forme, le rappel à Yves Montant est immédiat.


 

Les spectateurs arrivent. Par ci, par là, des voix à la consonance italienne viennent chatouiller nos oreilles. Des italiens qui viennent écouter un italien qui vient nous parler d'un autre italien à Paris.

 

Gennaro Cannavacciuolo nous raconte Ivo Livi alias Yves Montant.

 

 


 

Proche de son public,

Gennaro Cannavacciuolo

a su nous transporter avec son accent italien si charmant. Petit à petit, il entre dans ce personnage, Yves Montant, né le 13 octobre 1921 à Monsummano Terme.

 

Le charme italien a envahi la salle de l'Alhambra.

De récitals en chansons, Gennaro Cannavacciuolo nous a fait traverser les années et a mis en lumière, par sa sensibilité, la vie de cet italien à Paris.


Crédit Photos

 Gennaro SCOTTI

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Olivia Ruiz Les Docks Lausanne

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50ème MONTREUX JAZZ FESTIVAL

50ème édition du Montreux Jazz Festival se terminer aujourd'hui. Créé en 1967 par Claude Nobs, René Langel et Géo Voumard, le Montreux Jazz Festival, en 50 ans, le Festival est devenu un rendez-vous singulier dans le monde de la musique.

Présence Suisse, le Festival Images, et le Béjart Ballet Lausanne s'y sont associé pour l'occasion. Le 10 juillet à été consacré à des artistes brésiliens et africains (João Bosco, Vanessa da Mata, Ana Carolina, Asa ou encore Angélique Kidjo...).

 

Du jazz, mais pas seulement, le Montreux Jazz Festival, est aussi un rendez où de nombreux autres genres musicaux s'invitent

 

Le Festival a accueilli dans son cadre idyllique des artistes d’envergure légendaire. Certains, comme Prince ou Deep Purple ont contribué à écrire la légende des lieux dans leurs chansons quand d’autres, tels David Bowie, Nina Simone ou Freddie Mercury sont venus vivre dans la région ou y enregistrer des albums.

 

Cette édition a été d’abord l’occasion pour le Festival de raconter son histoire, d’affirmer ses valeurs et ses spécificités, afin de mieux se projeter dans l’avenir.

Passé

«Freddy on t’aime»

 

Parmi les célébrités tombées en pâmoison à Montreux, Freddy Mercury est une de celles qui y a laissé un souvenir des plus prégnants : habitué du Palace local, le chanteur de Queen posséda aussi une maison et un studio d’enregistrement, le Mountain Studio, où vinrent AC/DC, les Rolling Stones et Bryan Ferry. Un quart de siècle après sa mort, le culte perdure, modulable en étapes selon le degré d’addiction à Bohemian Rhapsody ou We Will Rock You : face au lac, une grande statue en bronze très show off (elle reprend la pose prise en ouverture du concert de Wembley en 1986) quoique modestement honorée le jour de la visite (deux fleurs fanées, deux bougies éteintes), une forêt inextricable de graffitis («Freddy on t’aime», «Tu nous manques») sur la porte et le mur de béton de l’ancien studio et même, à l’intérieur du casino, un musée Queen où l’on en a pour son argent - d’autant que l’entrée est gratos : instruments, costumes de scènes, objets promotionnels, picture discs, documents audio et vidéo, manuscrits, réplique de table de mixage…

 

Les vignes de Prince

 

«Take me to the vineyards of Lavaux/Wanna see the mountains where the waters flow…» («Emmène-moi dans les vignes de Lavaux/Je veux voir les montagnes où coulent les eaux…») Certes, Lavaux n’est pas exactement la plus grande réussite de Prince. Mais on se rengorge localement d’une chanson publiée en 2010 par l’illustre gnome, en l’honneur du petit périmètre viticole (huit AOC) qui surplombe le lac. Vignobles en terrasses, villages croquignolets, il n’en fallait finalement pas plus pour que la diva facétieuse se laissât amadouer par Montreux, où elle joua trois fois. Série terminée.

Présent

 

 

Pour cette édition anniversaire, qui compte une soirée supplémentaire le 30 juin, le budget du festival est de 28 millions de francs, soit dans la même fourchette que l'an dernier ( 1 million). «On est dans un esprit de continuité. On veut s'appuyer sur le patrimoine pour regarder vers le futur. Construire l'avenir», explique le directeur.

A la tête de la manifestation depuis 2013, Mathieu Jaton reconnaît que cela lui «manque parfois un peu d'être un spectateur qui vient et fait des découvertes», mais cela n'affecte en rien son envie de continuer à son poste. «Je fais un métier de rêve alors oui je me vois l'exercer encore un moment. A fond!».

 

Une évolution pensée en amont

 

Les deux arbres, qui mesuraient respectivement 44 m et 46 m avec un diamètre de 2,30 m, ont été abattus fin mai. Pour que la scène extérieure appelée Music in the Park puisse prendre ses aises? «Le festival n’a rien à voir là-dedans», assure Mathieu Jaton, directeur du festival. Même si un projet de transformation de ce haut lieu du Off avait été lancé pour la 50e édition. C’est la Municipalité de Montreux qui a pris la décision. Les peupliers canadiens menaçant de s’écrouler. Le festival s’est adapté. Et, même si c’est malheureux d’apprendre la mort de deux centenaires, on doit reconnaître que, désormais, le nouveau Music in the Park a belle allure, avec son nouveau bar et ses dizaines de petites lumières. «Les magazines japonais et chinois illustraient toujours le Jazz avec des photos prises depuis le talus avec le lac en fond, explique Mathieu Jaton. On parle de Montreux et d’excellence, mais ce qu’on voyait, c’était des tentes et des roulottes à bière. J’avais envie qu’on mette en avant ce lieu symbolique.» Le festival a alors mandaté les architectes du Bureau A, qui avaient déjà fait la refonte des quais. Leur idée? Installer une structure circulaire pour transformer le lieu en cirque au toit étoilé aux airs rétros américain. Un grand bar qui rappelle les caravanes Airstream a été installé sur le côté ouest du parc, permettant de dégager la vue sur le lac.

Avenir

 

 

A l’automne naîtra une boîte à souvenirs inédite. Fruit des travaux de l’EPFL + ECAL Lab, du Metamedia Center et du laboratoire ALICE, le Montreux Jazz Heritage Lab2 proposera une véritable immersion dans les milliers d’heures d’enregistrements du célèbre festival. «L’expérience du concert original, c’est l’ambiance générée par plusieurs milliers de personnes, une atmosphère particulière, et ça, on ne peut pas le recréer, pose Nicolas Henchoz, responsable du projet pour l’EPFL + ECAL Lab. Il faut donc créer une autre expérience complémentaire, pas simplement appuyer sur le bouton Replay.»

Concrètement, l’installation pourra accueillir une vingtaine de personnes face à un écran spécialement conçu pour donner vie aux vidéos. Sur les côtés, des parois composées de miroirs, mais aussi de LED, permettront le reflet des images et le défilement d’informations. Le dispositif sera proposé au public à partir du mois de novembre au sein du Montreux Jazz Café, sur la place Cosandey de l’EPFL.

«Une expérience spatiale et sociale qui donnera à l’utilisateur l’impression de faire partie du spectacle»

«Il s’agit d’une expérience spatiale et sociale qui donnera à l’utilisateur l’impression de faire partie du spectacle», annonce Nicolas Henchoz. Les visiteurs pourront ainsi piocher dans l’incroyable collection d’archives du festival, tout simplement la première bibliothèque audiovisuelle à être inscrite au registre Mémoire du monde de l’Unesco. Plusieurs milliers d’heures d’enregistrements, dont la numérisation et la restauration viennent de s’achever après huit années de travaux. Ce sont ainsi 44 000 morceaux qui seront mis à disposition via un écran tactile et son système intuitif.

Acoustique différenciée

Au sein du Lab2, l’accent a également – et évidemment – été mis sur le son, orchestré en 3D et diffusé par 32 haut-parleurs. L’acoustique des différentes salles du festival a été recréée, toujours dans le but de plonger le spectateur au cœur de l’action. Le sol doit également être finalisé pour optimiser l’expérience.

«Claude Nobs a toujours eu l’objectif d’être à la pointe de la technologie, aussi bien audio que vidéo. Le festival enregistre par exemple en HD depuis 1991», souligne Alain Dufaux, directeur opérationnel du Metamedia Center. Une qualité qui profite aujourd’hui à ceux qui veulent rembobiner l’histoire de l’événement.

Plus qu’un aboutissement, ce Lab2 reste pensé comme une plate-forme évolutive. Le dispositif ainsi que son utilisation bougeront à l’avenir, préviennent déjà les responsables. A noter que cette seconde mouture constitue déjà le prolongement d’une première installation, moins poussée mais tout de même primée au Prix du design suisse, en 2013.

 

 

Photos : Gennaro SCOTTI

 

Sourcés écrites : Radio Monaco / Le Figaro / France Inter / Tribune de Genève / 24 Heures / Le Matin

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LOLA MARSH Montreux Jazz

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JOHNNY HALLYDAY

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